L'hospitalisation d'Elisabeth II dans la nuit de mercredi à jeudi est due à un coup de fatigue La reine d'Angleterre est ensuite rentrée au château de Windsor jeudi à la mi-journée.
La reine Élisabeth II a été admise à l'hôpital pour des examens "préliminaires". Après avoir été mise au repos par ses médecins, la souveraine de 95 ans a passé la nuit du mercredi 20 au jeudi 21 octobre à l'hôpital pour des examens.
Selon un communiqué du palais, la reine a été admise à l'hôpital. "Suite à un avis médical lui conseillant de se reposer quelques jours, la reine s'est rendue à l'hôpital mercredi après-midi pour des examens préliminaires et est rentrée au château de Windsor à l'heure du déjeuner" Elle "reste de bonne humeur", peut-on lire dans le communiqué.
Malgré le poids de l'âge et les chocs émotionnels, notamment la mort de son mari Philip en avril et la pandémie de Covid-1, elle continue inlassablement à participer à des événements publics alors qu'elle se prépare à célébrer en 2022 ses 70 ans sur le trône.
Mais mercredi, elle a annulé une visite en Irlande du Nord après avoir accepté "à contrecœur" le conseil de ses médecins de se reposer.
Fidèle à son programme
Après 70 ans sur le trône, la souveraine détient le record de longévité sur le trône britannique, la chef d'État de 16 royaumes continue de participer à de nombreux événements publics. Elle a participé au sommet du G7 en recevant le président américain Joe Biden en juin, remet des décorations et reçoit les nouveaux ambassadeurs au Royaume-Uni, parfois par vidéoconférence.
Depuis son retour de son château écossais de Balmoral début octobre, Elizabeth II participe presque quotidiennement à des engagements publics. Elle a assisté à une messe à l'abbaye de Westminster le 12, prononcé un discours à Cardiff, au Pays de Galles, le 14, et assisté à une course de chevaux, sa passion, à Ascot, près de Windsor, le 16.
À Westminster, la semaine dernière, Elizabeth II a été vue marchant en public avec une canne, une première depuis 2004.
La reine Elizabeth II devrait assister à la conférence des Nations unies sur le climat COP26 début novembre à Glasgow, en Écosse.
Jean Baptiste Bodo