Dans un communiqué publié au terme d'une commission exécutive élargie le 14 septembre, l'union calédonienne, principale composante du front indépendantiste FLNKS a annoncé avoir suspendu ses rencontres prévues avec l'État pour préparer l'avenir institutionnel de l'archipel du Pacifique Sud. Après avoir jugé "irrecevable" le projet d'accord de cinq pages proposé à Paris il y'a quelques jours sous la conduite du ministère de l'intérieur, l'Union Calédonienne a estimé que cela ramènerait "30 ans en arrière" la population Kanak. D'où son annonce de suspendre " toutes ses rencontres avec les représentants de l'État, y compris les réunions techniques", jusqu'à la tenue du 9 au 12 novembre prochain du congrès annuel du mouvement.