Pour la première fois depuis le début du conflit au Tigré en novembre 2020, le premier ministre Abiy Ahmed a évoqué des possibles négociations de paix avec les rebelles du Tigré en annonçant la mise en place d’un comité mardi. Il a également démenti les accusations sur des discussions secrètes déjà en cours avec le front de libération du Peuple de l’Eythrée voisineu Tigré (TLPF) qui est opposé au gouvernement fédéral. Le comité dirigé par le vice-président Demeke Mekonen devra diriger un rapport détaillé sur les conditions préalables des négociations.  Amhara est opposé au Tigréens dans la zone du Tigré occidental actuellement sous contrôle des milices amhara et de militaires à cause de revendications territoriales. Pour les rebelles tigréens, le Tigré occidental fait partie intégrante et de façon non négociable du Tigré. Ces derniers jours ils ont fait savoir que toute solution durable passe par un retour aux tracés administratifs antérieurs qui intégraient les zones contestées au Tigré.