« Commémorer l’esclavage le 10 mai. Oui, mais comment ? »
« Schoelchériste » pour les uns, « initiative victimaire » pour les autres : la journée de commémoration de l’esclavage peine toujours à être moment véritablement républicain, estime, dans une tribune au « Monde », Claude Ribbe. Pour qu’elle le devienne, l’écrivain propose de se rassembler autour de grandes figures positives et fédératrices au travers desquelles chacun puisse se reconnaître.
Pourtant, le 21 mai 2001, un texte était promulgué reconnaissant que « la traite négrière transatlantique, ainsi que la traite dans l’océan Indien d’une part, et l’esclavage d’autre part, perpétrés à partir du XVe siècle, aux Amériques et aux Caraïbes, dans l’océan Indien et en Europe, contre les populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes, constituent un crime contre l’humanité »., l'Ukraine, la Moldavie et les Pays-Bas. Le combat pour la mémoire continue et progresse a trvaers le monde.