A l’issue d’un Conseil des ministres mercredi, le gouvernement nigérien a annoncé que les délits de diffamation et d’injure vont désormais être dépénalisés. Un choix que la Maison de la presse approuve car elle avait dénoncé une loi qui rendait nocive la liberté de la presse. Dans un tweet le président Mohamed Bazoum a confirmé la modification de cette loi sur la cybercriminalité en indiquant que les délits commis sur les réseaux sociaux ou toute autres voies électroniques de communication ne vont plus conduire à la prison mais qu’ils exposent dorénavant à des amendes. Adopté en 2019, la loi était très critiquée par les organismes de défense de droits humains et de la liberté de la presse car plusieurs journalistes et blogueurs avaient déjà été poursuivis.