La Corée du Nord a confirmé le test d’un missile hypersonique. Les missiles hypersoniques sont beaucoup plus rapides que les missiles balistiques ou de croisière classiques. Ils sont aussi plus difficiles à détecter et à intercepter par les systèmes de défense antimissiles, pour lesquels les États-Unis dépensent des milliards de dollars. Le test a eu lieu alors que l'ambassadeur de Corée du Nord a déclaré à l'ONU que personne ne pouvait refuser le droit au président Kim Jong-un de tester un missile à vocation d’autodéfense et même à tester des armes.
La Corée du Nord a testé avec succès un missile planeur hypersonique, a annoncé mercredi 29 septembre l'agence officielle KCNA, qui a présenté cet essai comme une avancée technologique majeure. L’essai a été réalisé mardi depuis la province de Jagang dans le Nord du pays.
Plus tôt ce mois-ci, Pyongyang a testé des missiles balistiques et de croisière. Mais il y a quelques jours, la Corée du Nord avait également exprimé sa volonté d'engager des pourparlers avec son voisin du sud. L'armée américaine a déclaré mardi dans un communiqué qu'elle était au courant du lancement d’un missile, mais qu'il ne représentait aucune menace immédiate pour le personnel américain ou ses alliés.
Le commandement américain pour l'Indopacifique a déclaré que le lancement de ce missile "a mis en évidence l'impact déstabilisateur du programme d'armes illicites de la Corée du Nord".
Le Président sud-coréen Moon Jae-in a ordonné au Conseil de sécurité nationale de Séoul d'analyser toutes les intentions derrière le dernier lancement de missile de Pyongyang et les récentes déclarations de la puissante sœur de Kim Jong-un.
Mme Kim avait déclaré quelques jours plus tôt qu'elle était ouverte à la proposition du Président Moon-Jae de déclarer officiellement la fin de la guerre de Corée.
Daniele Stéphanie Mengue