Société

Accident de train : la Grèce cherche des réponses, le chef de gare devant la justice

Accident de train : la Grèce cherche des réponses, le chef de gare devant la justice

Un chef de gare accusé d’être à l’origine d’une catastrophe ferroviaire qui a fait 38 morts a témoigné le 1er mars devant la justice à Larissa, ville de Grèce centrale la plus proche de l’accident. Cet homme âgé de 59 ans a été arrêté et poursuivi pour "homicides par négligence" et pour avoir provoqué des "blessures corporelles". Il doit expliquer comment un train transportant 342 passagers et dix employés des chemins de fer, reliant Athènes à Thessalonique, a pu être autorisé à emprunter la même voie qu’un convoi de marchandises. S’il est reconnu coupable, il risque la prison à vie. Les deux trains se sont heurtés frontalement alors qu’ils se trouvaient sur la même voie depuis plusieurs kilomètres. Sous la violence du choc, les locomotives et les wagons de tête ont été pulvérisés et les conducteurs des deux trains tués sur le coup. "Tout montre que le drame est dû, malheureusement, principalement à une tragique erreur humaine", a dit mercredi soir le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis, alors que la polémique enfle dans le pays sur l’état du réseau que beaucoup jugent vétuste.