Une étude récente menée par Airparif, l'observatoire de la qualité de l'air en Île-de-France, révèle une situation préoccupante dans le métro parisien. Treize stations présentent des taux de particules fines supérieurs aux seuils recommandés, soulevant des inquiétudes quant à la santé des usagers et des employés du réseau.
Les stations concernées
Les lignes les plus touchées sont :- Ligne 2 : 5 stations
- Ligne 5 : 4 stations
- Ligne 9 : 4 stations
Nature et origine de la pollution
Les particules fines mesurées (PM10 et PM2.5) proviennent principalement :- Du freinage des rames
- De l'usure des rails et des roues
- De la remise en suspension des poussières par le passage des trains
Impacts sur la santé
L'exposition prolongée à ces particules peut entraîner :- Des problèmes respiratoires
- Des maladies cardiovasculaires
- Une augmentation du risque de certains cancers
Réactions et mesures envisagées
La RATP, gestionnaire du réseau, a réagi en annonçant :- L'accélération du programme de renouvellement des systèmes de ventilation
- L'expérimentation de nouveaux matériaux de freinage moins polluants
- Le renforcement du nettoyage des gares et des tunnels
- Une transparence accrue sur les mesures de qualité de l'air
- Des investissements massifs pour améliorer la situation
- La mise en place d'un plan d'urgence pour les stations les plus polluées