C’est la proposition radicale qu'a fait Moscou à New Delhi pour dévier les sanctions infligées au système bancaire russe. Ainsi, depuis le début du conflit en Ukraine, l'Inde veut faciliter les transactions roupies-roubles, mais la Banque centrale russe veut aller plus vite.

Plus la guerre s’intensifie et plus l’Inde, important acheteur d’armes et de pétrole, devient un partenaire commercial crucial pour la Russie. La difficulté, c'est que les échanges commerciaux sont compliqués par l’exclusion de la Russie du système de transfert d’argent international Swift. The Indian Express a révélé hier samedi 4 février, que le gouverneur de la Banque de Russie, Vladimir Chistyukhin, a proposé d’ouvrir directement une banque sous contrôle russe sur le sol indien.» . Ce sont les paroles prononcés lundi par Rahul Gandhi, sous la neige, à Srinagar dans l’État de Jammu-et-Cachemire, à l’issue de sa «Bharat Jodo Yatra» (marche pour unifier l’Inde). Celle-ci permettrait aux établissements financiers indiens d'utiliser directement le système de transaction SPFS de la Banque de Russie. D’autant plus que les intérêts de ce dernier sont exonérés d’impôts et de prélèvements sociaux. Le ministre des Affaires étrangères Indien s’est récemment engagé à fournir des pièces détachées pour les avions et les trains russes. Depuis l’arrivée au pouvoir, en 2014, du Premier ministre Narendra Modi, leader du Bharatiya Janata Party (BJP), les tensions entre les différentes minorités religieuses s’intensifient. Paris compte obtenir entre 2000 et 3000 euros d'indemnités par modèle.Mais la Russie manifeste un certain mécontentement face à une harmonisation financière avec l’Inde qu’elle juge trop lente. « Aucun progrès n'a été fait », aurait déploré Chistyukhin. L’Inde a cependant ouvert, en novembre, neuf comptes dits « Vostro ».C’est la société londonienne Bench Walk Advisors, spécialisée dans le financement de litiges, qui prendra l’intégralité des frais à son compte. Les banques Russes peuvent les utiliser pour facturer directement en roupies sans passer par le dollar. Le mois de décembre illustre la montée en puissance des UC et le décrochage des fonds en euros, puisqu’elles ont totalisé 48 % des cotisations, un record.