Après de vives tensions, l'assemblée générale de Totalenergies a eu finalement lieu. Dans ce contexte compliqué cette assemblée générale a validé le nouveau projet de réforme en matière de climat, en dépit des protestations des militants écologistes. Amené par l'ONG Greenpeace, ces derniers ont menacé sans succès d'empêcher cette réunion pour demander le retrait de l'entreprise Russe gestionnaire des produits gaziers et pétroliers.

Hier, mercredi, le géant français du pétrole '' TotalÉnergies '' a tenu sa traditionnelle réunion annuelle. Cette réunion a connu la participation d'une vingtaine d'actionnaires sur la centaine que compte cette entreprise. Les autres ont été bloqués devant la salle où se tenait cette réunion. Après deux ans d'absence due à la pandémie à covid-19, la direction générale et les actionnaires de TotalÉnergies se sont retrouvés pour tabler sur les mesures pour la relance des activités de l'entreprise.

Dès le matin avant l'ouverture des travaux, des centaines de manifestants se sont retrouvés pour demander l'annulation de cette réunion. Ces manifestants avaient une seule phrase aux bouts des lèvres '' ont investi la rue pour tenter d'empêcher la tenue de cette réunion ''.

La véritable raison de cette manifestation contre les dirigeants du Géant français du pétrole et du gaz : la réforme de l'entreprise sur le climat. Selon eux le vote très ''symbolique'' de la nouvelle stratégie de transition climatique présentée par le directeur général Patrick Pouyanné à ses actionnaires est jugée trop peu ambitieuse par ces militants et par certains investisseurs. La difficulté réside également sur le fait que certains d'entre eux avaient mis sur pieds une résolution allant plus loin que celle présentée par le top management de Totalenergies. Résolutions battues en brèche immédiatement, c'est ainsi qu'ils sont venus protester pour faire entendre leurs voix.

Malgré ces protestations, les nouvelles réformes ont été adoptées.

Bera Cruz.