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Économie /Tchad : le FMI achève une mission

Économie /Tchad : le FMI achève une mission

Une mission du Fonds monétaire International (FMI), dirigée par Édouard Martin s'est rendue à N'Djamena du 16 au 30 mars 2022. Pour mener des discussions au titre de la première revue du programme appuyé par l'accord FEC approuvé par le Conseil d'administration du FMI le 10 décembre 2021. Le nouvel accord FEC d'une durée de 36 mois, d'un montant de 392,56 millions de DTS (environ 570,75 millions de dollars ou 280 % de la quote-part).

 

Du 16 au 30 mars 2022, une mission du FMI a séjourné au Tchad. Ceci, pour mener des discussions au titre de la première revue du programme appuyé par l'accord FEC approuvé par le Conseil d'administration du FMI le 10 décembre 2021. Le nouvel accord FEC d'une durée de 36 mois, d'un montant de 392,56 millions de DTS (environ 570,75 millions de dollars ou 280 % de la quote-part). Ce qui aidera à répondre aux importants besoins budgétaires et de la balance des paiements du Tchad, notamment en catalysant le soutien financier des donateurs officiels.

« Les autorités tchadiennes et les services du Fonds monétaire international (FMI) ont entamé des discussions pour la première revue du programme appuyé par la FEC approuvé le 10 décembre. Ces discussions se poursuivront dans les prochains jours afin de parvenir à un accord qui pourrait être soumis à approbation au Conseil d'administration du FMI », indique l’institution financière. Selon la banque,  les perspectives pour 2022 restent globalement favorables mais soumises à des risques importants.

Après s'être contractée au cours des deux dernières années, l'activité économique devrait croître de 2,3 % en 2022, tirée par une reprise des productions pétrolière et non pétrolière. Poussée par les prix alimentaires, l'inflation devrait atteindre environ 4 % en moyenne. Les risques pesant sur les perspectives comprennent : une éventuelle résurgence de la pandémie et de nouveaux retards dans la vaccination ; les problèmes de sécurité; les risques de refinancement de la dette intérieure ; et les retards éventuels dans la mise en œuvre des réformes.

Par A.M