La déforestation au Brésil reste un problème majeur, malgré les engagements du gouvernement pour la protection de l'environnement. L'industrie agro-alimentaire et l'agriculture intensive continuent de dévaster la forêt amazonienne et d'autres écosystèmes cruciaux comme le Cerrado.
L'agrobusiness, une industrie hyper puissante
L'industrie agroalimentaire brésilienne exerce une influence considérable sur les politiques du pays. La culture intensive de soja, de canne à sucre et de coton s'étend rapidement, empiétant sur des zones forestières protégées. Par exemple, le sénat brésilien envisage d'autoriser la culture de canne à sucre en Amazonie, malgré l'opposition des écologistes et même de certains industriels..
Des crimes contre les peuples autochtones
L'expansion agricole menace non seulement la biodiversité mais aussi les communautés autochtones qui dépendent de la forêt. Ces populations sont souvent victimes de violences et d'expropriations illégales de leurs terres ancestrales. La protection de leurs droits et de leurs territoires reste insuffisante face à la pression des intérêts économiques.
Les petits paysans munis
Face à l'agrobusiness, les petits agriculteurs se retrouvent souvent marginalisés. Ils manquent de moyens pour adopter des pratiques durables et sont parfois contraintes de participer à la déforestation pour survivre. Le soutien à l'agriculture familiale et aux pratiques agroécologiques reste limité.
Un contre-exemple pour la sauvegarde de la nature
Malgré un cadre juridique théoriquement protecteur, comme le Code Forestier, le Brésil peine à maîtriser la déforestation.. Le pays reste l'un des principaux émetteurs de gaz à effet de serre liés au changement d'utilisation des terres. Bien que des efforts aient été faits pour réduire la déforestation, les progrès sont fragiles et insuffisants.
Des initiatives de reforestation insuffisantes
Le gouvernement brésilien a lancé des programmes de restauration et de reforestation, comme le plan de restauration de 12 millions d'hectares. Cependant, ces initiatives mêlent souvent restauration écologique et plantations commerciales, ce qui limite leur impact positif sur la biodiversité. La situation au Brésil illustre le défi complexe de concilier développement économique et protection de l'environnement. Malgré quelques progrès, le pays reste un exemple préoccupant de la difficulté à mettre en place une gestion véritablement durable des ressources naturelles face aux pressions économiques à court terme.