Mali : Le Conseil National de Transition adopte le projet de création d'une école militaire

Mali : Le Conseil National de Transition adopte le projet de création d'une école militaire

Une école de guerre verra bientôt le jour au Mali. Le projet de loi portant création de cette école a été adopté le 23 septembre 2021, par le Conseil National de Transition ( CNT).

 Le projet de création de l'école de guerre a été adopté par 100 voix pour, une voix contre et aucune abstention, aux termes d'une session plénière. Selon le ministre de la Défense et des anciens combattants, le colonel Sadio Camara, la création de l'école de guerre  permettra aux forces de défense et de sécurité de disposer d'une école de formation capable de prendre en compte les réalités du pays. « La création de cette école voulue par les autorités de la Transition a pour vocation de renforcer l’arsenal sécuritaire national, notamment la formation des futurs cadres de l’armée malienne » a-t-indiqué.

Il a également déclaré que cette école sera une plateforme pour développer les recherches sur les stratégies de défense et de sécurité, en collaboration avec le milieu universitaire.

Les officiers qui en sortiront auront pour vocation d'occuper les plus hauts postes au sein de l’armée malienne. Ils mèneront également les opérations internationales comme les missions onusiennes de maintien de la paix.

Cette école de guerre  va assurer une formation de haut niveau aux officiers supérieurs des forces de défense et de sécurité, armée, police, gendarmerie, mais aussi à certains cadres civils.

Pour le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, cette école permettra de doter les forces de défense et de sécurité d'un outil efficace de réflexion, de recherches et d'analyses des questions stratégiques, une expertise indispensable pour faire face aux défis.

Le coût du projet est estimé à 2,5 milliards de francs FCFA, soit 4, 472 millions de dollars, selon  le ministre malien de la Défense.

Le Conseil de Transition National adopte des lois depuis la dissolution de l'Assemblée nationale après le coup d'État du 18 août 2020.

Ruth MUSI