Politique

Afrique : un nouveau vent de panafricanisme

Afrique : un nouveau vent de panafricanisme

Elle est incarnée par des nouvelles figures du néo-panafricanisme. Venus de nombreux pays africains, ils portent de plus en plus le discours de la lutte contre la néocolonialisme.

Au Mali, l'ambassadeur de France quitte officiellement le pays. La décision du gouvernement malien de réclamer son départ a été saluée par de nombreux africains, et notamment les néo-panafricanistes.

Ceux-ci sont d'ailleurs à l'origine de la montée du sentiment anti-occidental sur le continent, ces derniers étant jugés responsables de tous les malheurs de l'Afrique, ceci à travers leurs difficultés sur le plan économique et politique.

Ces discours ont d'ailleurs pour essentiel terrain de propagande les réseaux sociaux. Les leaders de ce courant néo-panafricaniste sont principalement des jeunes, qui ont une grande assise psychologique sur la jeune génération africaine.


Le plus en vue est Kemi Seba, activiste béninois. Connu après avoir brûlé un billet de FCFA. Emprisonné et expulsé dans plusieurs pays, il a acquis par son discours et ses actes le respect et l'admiration de plusieurs africains, lassés par l'ordre néocolonial et les discours dénigrants contre l'Afrique.

À côté de lui, Nathalie Yamb est aussi l'une des principales voix de ce néo-panafricanisme.

Cette militante d'origine Camerounaise critique systématiquement les positions occidentales en Afrique, ce qui lui a valu une expulsion de la Côte d'Ivoire. Pour elle, l'Afrique doit renégocier son rapport avec le reste du monde, en le mettant d'égal à égal.


Bera Cruz