Politique

Turquie: le président Erdogan et les autorités critiqués après le tremblement de terre

Turquie: le président Erdogan et les autorités critiqués après le tremblement de terre

Le tremblement de terre, qui a eu lieu lundi 6 février en Turquie et en Syrie, pourrait avoir des conséquences politiques pour le président turc Recep Tayyip Erdogan. Alors que la réaction des autorités turques est critiquée, le réseau social Twitter a été coupé pendant quelques heures  mercredi 8 février.

Hier jeudi 9 février, les utilisateurs de Twitter en Turquie peuvaient de nouveau se connecter après une douzaine d'heures d'interruption. L'affaire a rapidement fait grand bruit en Turquie, car les réseaux sociaux permettent aux utilisateurs d'obtenir des informations et de contacter des proches après le tremblement de terre, mais aussi parce qu'ils sont le lieu où s'expriment des critiques contre le pouvoir de Recep Tayyip Erdogan.

« Nous savons tous ce qu'ils veulent cacher », s'est indigné le chef du principal parti d'opposition CHP à propos de la coupure de Twitter. Le séisme meurtrier pourrait se prolonger en secousses politiques, tandis que la Turquie se prépare à des élections présidentielle et législatives le 14 mai 2023. En visite dans les zones sinistrées, Recep Tayyip Erdogan a dû reconnaître « des lacunes » dans la réponse des autorités, tout en fustigeant « des critiques malhonnêtes ».

Parmi les reproches dont le président turc aura du mal à se défaire, celui « d'une politique de profit » qui, selon l'opposition, a empêché le pays de se préparer à un séisme de cette force.