Un grand Italien nous a quitté. Un des plus grands depuis toujours, dans tous les domaines. Mais à présent, je perds surtout un grand ami. Je suis ravagé et je pleure rarement mais aujourd'hui c'est le cas", a réagi son allié Matteo Salvini, patron de la Ligue anti-migrants. Dans le même sens, la "douleur est immense. Simplement merci Président, merci Silvio", a tweeté son bras droit Antonio Tajani, ministre des Affaires étrangères.
Même son de cloche pour l'ex-leader de la Ligue du Nord, Umberto Bossi. Il a fait part de son émotion pour la disparition de celui qui était "comme un frère". Toutefois, ses opposants ont aussi présenté leurs hommages à l'illustre disparu. De ce fait, "Silvio Berlusconi a marqué l'histoire de ce pays. Beaucoup l'ont aimé, plusieurs l'ont détesté: chacun aujourd'hui doit reconnaître que son impact sur la vie politique mais aussi économique, sportive et télévisuelle a été sans précédent", a réagi l'ancien Premier ministre et sénateur Matteo Renzi (centre), sur Facebook. Dans la même vaine, "il a enflammé et polarisé le débat public peut-être comme nul autre, et même ceux qui l'ont affronté en tant qu'opposant politique doivent reconnaître qu'il n'a jamais manqué de courage, de passion, de ténacité", a salué Giuseppe Conte, ex-Chef du gouvernement et dirigeant du Mouvement 5 Etoiles (M5S). "Une époque s'achève avec la mort de Silvio Berlusconi. Tout nous a divisés et tout nous divise (...) mais ce qui reste c'est le respect humain dû à celui qui a été un protagoniste de l'histoire de notre pays", a de son côté réagi Elly Schlein, patronne du Parti démocrate (PD, centre-gauche), principal parti d'opposition. Toutefois, "la grandeur doit être reconnue même aux adversaires", a commenté l'ancien ministre de la Culture Dario Franceschini (gauche).