Crédité de moins de 3 % des intentions de vote dans plusieurs sondages, Bernardo Arévalo, 64 ans, a terminé deuxième du scrutin qui s’est tenu ce dimanche 25 juin, au terme d’une campagne marquée par l’éviction judiciaire de plusieurs favoris. Il a finalement obtenu près de 12 % des voix. Il affrontera au second tour Sandra Torres (15,8 %), ancienne première dame, finaliste malheureuse du scrutin présidentiel en 2019, et représentante de la «vieille oligarchie guatémaltèque», selon Christophe Ventura, directeur de recherche à l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris) et spécialiste de l’Amérique latine. Le vote aura lieu le 20 août prochain et permettra de désigner un successeur à l’impopulaire Alejandro Giammattei, qui cède le pouvoir après un mandat de quatre ans, la Constitution interdisant au chef de l’Etat de se représenter. Un temps présenté comme l’une des favorites, Zury Ríos, fille de l’ancien dictateur Efraín Ríos Montt (au pouvoir entre 1982 et 1983), condamné pour génocide en 2013, a de son côté récolté à peine 6,5 % des voix.
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