Six mois avant la COP28, les négociations internationales contre le changement climatique et ses conséquences reprennent dès ce lundi 5 juin, à Bonn en Allemagne. Les négociateurs du monde entier se retrouvent pour deux semaines de session de travail intermédiaire pour préparer cette prochaine COP qui se tiendra à Dubaï en décembre prochain. Des discussions pourraient être mouvementées, parce que des associations critiquent le président du sommet. De ce fait, la première préoccupation qui fait débat, concerne les énergies fossiles. Ainsi, la science est claire : l'usage du gaz, du pétrole et du charbon est la cause le changement climatique. Pourtant, cette année, le président de la COP est le très critiqué sultan Ahmed al-Jaber, Président Directeur Général du géant pétrolier émirati Compagnie pétrolière nationale d'Abou Dhabi (Adnoc). D'après les experts, ces technologies restent en effet encore trop balbutiantes et coûteuses et ne peuvent se substituer à la nécessité de réduire les effets des industries des énergies fossiles. L'autre débat qui fâche est la question du coût, toujours tendue. Les États les moins développés souhaitent que le fonds « pertes et préjudices » devienne enfin effective, ce fonds doit les aider à faire face aux catastrophes climatiques. Ils débutent également de nouveaux pourpalers avec les pays riches sur les centaines de milliards de dollars d'aide nécessaires à leur transition écologique.