Le président du groupe LIOT, Bertrand Pancher a pris la parole dans la salle des Quatre-Colonnes de l’Assemblée, après avoir eu une « pensée particulière » pour les victimes de l’attaque au couteau d’Annecy. Le député a ensuite annoncé que son groupe retirait sa proposition de loi visant l’abrogation de la réforme des retraites. « Il ne reste plus rien du texte que nous avons présenté, sauf les amendements de la minorité présidentielle, a-t-il regretté. (…) Le Parlement ressort considérablement affaibli de cet épisode et par conséquent, en responsabilité, nous avons décidé de retirer notre texte». De ce fait, les oppositions, bien que décidées à trouver d’autres moyens de parvenir à une abrogation de la réforme des retraites sous ce quinquennat, se projettent déjà en 2027. Restée discrète pendant ces cinq mois de mobilisation syndicale, Marine Le Pen a déjà indiqué qu’elle reviendrait sur cette réforme si elle était élue en 2027. Les partis de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) souhaitent également rayer d’un trait de plume la réforme totémique du second quinquennat d’Emmanuel Macron, en cas d’accession au pouvoir en 2027.