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Riyad Mahrez, joueur algérien de Manchester City, a rejoint à son tour l’Arabie saoudite

Riyad Mahrez, joueur algérien de Manchester City, a rejoint à son tour l’Arabie saoudite

L'international algérien, Riyad Mahrez, qui vient de réussir le triplé Coupe d’Angleterre-Premier League-Ligue des champions avec Manchester City, a signé en faveur d’Al-Ahli, club de Djedda, hier vendredi.

« L’attente est terminée : Riyad est bel et bien là », a affirmé le club saoudien sur les réseaux sociaux. Dans le même temps, Manchester City a remercié son désormais ex-joueur de 32 ans pour service rendu. City et Al-Ahli se sont mis d’accord pour un transfert d’un montant estimé à environ 30 millions de livres sterling (35 millions d’euros). Ainsi, en arrivant à attirer Riyad Mahrez, le riche pays pétrolier poursuit son offensive sur le marché des transferts, signe de sa volonté, de plus en plus forte au fil des années, d’occuper une place centrale dans le monde du sport et d’en faire un véritable outil au service de son soft power. Critiquée pour des atteintes aux droits humains, l’Arabie saoudite essaye, par le football, d’améliorer son image dans le monde, comme ses voisins du Qatar et des Emirats arabes unis. Toutefois, avec N’Golo Kanté et Karim Benzema,

Riyad Mahrez, ailier droit et star du football algérien, a emmené sa sélection nationale, les Fennecs, vers son deuxième trophée en Coupe d’Afrique des nations, en 2019. Outre une dernière saison idéale avec Manchester City, le gaucher, pas toujours titulaire sous les ordres de Pep Guardiola, a participé lors de son passage dans le nord-ouest de l’Angleterre à trois campagnes victorieuses en championnat (2019, 2021 et 2022), un autre sacre en Coupe d’Angleterre (2019) et trois victoires en Coupe de la ligue (2019, 2020 et 2021). Au total, Riyad a inscrit 78 buts et donné 59 passes décisives en 236 matchs disputés sous le maillot bleu ciel. Pour rappel, l’Arabie saoudite, pays en majeure partie désertique, organisera aussi la Coupe d’Asie de football masculin 2027, les Jeux asiatiques de 2034, et même les Jeux asiatiques d’hiver 2029, dont l’attribution, jugée par certains comme une aberration écologique, a été accueillie avec stupéfaction par le monde sportif.