Mardi 14 mars à Dakar, plusieurs milliers de partisans de l'opposition sénégalaise se sont mobilisés. Une première étape d'une séquence à risque avec des marches annoncées dans le pays ce mercredi et le procès prévu jeudi d'un de ses chefs. À moins d'un an de la présidentielle au Sénégal, les tensions vont grandissant. Le rassemblement de mardi visait à faire cesser " l'instrumentalisation" de la justice ainsi que les arrestations "arbitraires", selon les organisateurs. À une foule en liesse, Ousmane Sonko a déclaré que " en 2024, personne ne pourra nous empêcher de prendre le pays pour diriger". Au Sénégal, les dossiers judiciaires ouverts contre l'opposant Ousmane Sonko et l'hypothèque qu'ils font peser sur sa candidature à la présidentielle sont sources de crispations, tout comme le doute que le président Macky Sall entretient sur son intention de briguer ou non un troisième mandat.
