Les attaques russes sur les villes ukrainiennes pendant la nuit du Nouvel An ne sont pas restées complètement sans réponse, des photos circulant sur les réseaux sociaux russes et ukrainiens, témoignant d’une frappe particulièrement meurtrière de l’armée ukrainienne sur un groupe de conscrits russes, une nouvelle qui fait le tour des milieux nationalistes russes.
La frappe a eu lieu dans la nuit du 31 décembre dans un ancien institut technique dans la ville de Makeïevka, dans la partie de l’Ukraine occupée par l’armée russe. Le bâtiment a été entièrement dévasté. L’armée ukrainienne a revendiqué cette attaque et a affirmé que l’immeuble abritait plusieurs centaines de soldats russes, tous des conscrits récemment mobilisés.
63 militaires russes au moins ont été tués lors de cette frappe, a indiqué ce lundi le ministère russe de la Défense. D'après le porte-parole du ministère russe, qui n'a pas donné de date, « quatre missiles » ont frappé « un centre de déploiement temporaire » de l'armée russe. Plusieurs dans les milieux militaristes et nationalistes, se sont indignés ce qu’ils ont perçu comme une négligence criminelle du haut commandement. Les conscrits auraient tous été stationnés dans le même bâtiment, sans aucune protection.