Le gouvernement nigérian a promis le 7 décembre dernier de punir les responsables du bombardement des civils survenu par inadvertance dimanche dernier dans le nord -ouest du pays, alors que  l'armée est fortement critiqué par la société civile.

À la télévision locale, le vice-président Kashim Shettima a assuré que "le gouvernement saura le fin mot de cette histoire et punira qui doit l'être". C'était lors d'une visite à l'hôpital Kaduna où sont pris en charge les blessés de l'attaque ayant fait selon les chiffres officiels au moins 85 morts et 66 blessés.

Le déplacement du vice-président quatre jours après le tir par erreur de l'armée intervient alors que l'affaire mobilise la société nigériane mais aussi la communauté internationale qui réclament des investigations poussées et des sanctions.

Dans un communiqué, l'ONG Amnesty International de son côté a fait état de plus de 120 morts après l'attaque de drone et invite les autorités nigérianes à enquêter rapidement, de manière indépendante, impartiale et transparente. Elle a également ajouté que les responsables doivent être traduits en justice.