La chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah est "heureuse" d'avoir été libérée de prison en Iran, or des incertitudes demeurent sur la date de son retour en France, a annoncé hier samedi 11 février, son avocat. D'après l'avocat, la chercheuse a bénéficié de la décision du guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, de gracier ou de réduire la peine d'emprisonnement d'un "nombre important" de condamnés à l'occasion du 44e anniversaire de la République islamique, célébré samedi. "Son dossier est clos et il n'y a pas d'obstacle juridique à ce qu'elle quitte le pays", a précisé Maître Kermani. Mais "nous devons attendre" pour savoir quand elle pourra rentrer en France, où elle habite, a-t-il ajouté. Spécialiste du chiisme et de l'Iran post-révolutionnaire à l'Institut d'études politiques (IEP) de Paris, Adelkhah avait été arrêtée en 2019 puis condamnée en mai 2020 à cinq ans de prison pour "atteinte à la sécurité nationale", ce que ses proches ont toujours farouchement nié.