Les huit principaux syndicats français se sont dit prêts hier samedi à « mettre la France à l’arrêt dans tous les secteurs le 7 mars » si le gouvernement et le Parlement « restent sourds » à la mobilisation contre la réforme des retraites. À Toulouse, la CGT a revendiqué un nombre record de « plus de 100 000 manifestants », qui se sont réunis à Boulogne-sur-Mer.
Béthune, Boulogne, Douai, Saint-Omer, Dunkerque, Cambrai, etc, et plusieurs manifestations locales ont été organisées hier matin. Dans le Nord et le Pas-de-Calais, on comptait environ 30 000 manifestants. De nouvelles journées d’action sont prévues le 16 février prochain, pour la deuxième semaine d’examen du projet gouvernemental au Parlement et le 7 mars, alors que le texte sera arrivé au Sénat.
L’intersyndicale à la RATP appelle à la première grève reconductible du mouvement contre la réforme des retraites à la Régie, à partir du 7 mars, pour obtenir l’abandon du projet. « Si le gouvernement n’entend toujours pas la détermination des travailleurs, de la jeunesse et de tous ceux qui soutiennent ce mouvement unitaire pour exprimer leur colère face à cette nouvelle injustice, il devra assumer le blocage de l’économie dans notre pays », a prévenu l’intersyndicale (CGT, FO, UNSA, CFE-CGC) de la Régie autonome des transports parisiens dans un communiqué.