Le premier tour des élections législatives 2022 en France s’est déroulé dimanche 12 juin. À 17 heures, le taux de participation atteignait 39,42 % selon les chiffres communiqués par le ministère de l’intérieur. Un chiffre en baisse par rapport à 2017.

À midi dimanche,la participation s’élevait à 18,43 %, une baisse de près d’un point par rapport à 2017. Au terme, le taux d’abstention finale s’est élevé à 48,7 % au premier tour. Pour rappel, en 2012, plus de 48 % des électeurs s’étaient déplacés à 17 heures. En 2007, ce chiffre atteignait presque 50 %.

Lors de l’élection présidentielle, l’abstention avait enregistré une nette progression, s’établissant à 26 % au premier tour et grimpant à 28 % au second. Un niveau très fort, mais qui n’avait toutefois pas battu le record de 1969, où plus de 31 % des électeurs n’avaient pas pris part au second tour opposant Georges Pompidou à Alain Poher. Moins de deux mois après l’élection présidentielle, les Français étaient de nouveau appelés aux urnes à partir de 8 heures dimanche matin pour élire leurs députés. Dans un contexte toujours marqué par l’épidémie de Covid-19, le masque n’était pas obligatoire dans les bureaux de vote qui étaient tout de même équipés de gels hydroalcooliques et de masques FFP2 pour les plus fragiles. Les bureaux de vote se sont fermés à 19 heures, et même à 20 heures dans les grandes villes comme Marseille, Paris ou Lyon, heure à laquelle les premiers résultats ont été connus.

Mais plus qu’un contexte rendu morose par la pandémie à coronavirus ou encore les vacances, c’est plus le désintéressement des francais par la politique qui est à souligner. Peu importe les bords politiques, les leaders de partis n'ont cessé de rappeler la baisse de confiance entre la population et les dirigeants, une situation qu’il urge de rétablir pour ne pas courir le risque d’avoir des élus sans légitimité. La dernière élection d'Emmanuel Macron avait d’ailleurs un peu souffert de ce qualificatif.

Loris-Clet ADIANG