Le matin de ce lundi 13 juin, l’armée française a quitté la base militaire de Ménaka, dans le nord-est du Mali. C’est une avant dernière étape du retrait total de la force Barkhane du Mali note le général Pascal lanni, porte parole de l’état-major des armées françaises. Les clés du camp ont été remises officiellement aux forces maliennes.

Ainsi, ce lundi 13 juin, le dernier convoi composé d’une centaine de soldats français a donc quitté Ménaka. Il a pris la direction de la base de Gao, qui sera à son tour restituée à la fin de l’été, pour marquer la dernière étape du retrait de la force Barkhane du Mali.

L’été dernier, écrit rfi.fr, 850 soldats occupaient le camp de Ménaka. Aux cotés des soldats de Berkhane, il avait des hommes de la task force Tabuka, notamment des Tchèques, des Estoniens et des suédois.

Dans un partenariat avec les forces armées maliennes, ces forces spéciales européennes étaient parvenues à freiner la menace que l’Etat Islamique maintenait sur le Grand Sahara. Ce groupe djihadiste n’était plus en mesure d’instaurer un califat territorial dans le Liptako malien et en août 2021, son émir, Abou Willid Al Sahroui était neutralisé.

Le retrait de la force de Berkhane du Mali fait suite à la dégradation des relations entre Bamako et Paris. Avec une aide secondaire de l’armée malienne, l’armée française combattait contre les groupes armés salafistes djihadistes.

Denise KAVIRA KYALWAHI