Dès ce lundi, la Russie est soumise à un embargo des Européens sur ses exportations de brut par la mer. Pour protéger sa manne pétrolière, elle pourrait contourner cette interdiction en suivant l’exemple du Venezuela et de l’Iran. Ces deux États sous embargo pétrolier continuent à exporter par des voies détournées. La République islamique est passée maître dans ce commerce clandestin. Il y a à peine une semaine, un important chargement de brut iranien (700 000 barils) a été déchargé dans le port syrien de Banias. Le navire qui en assurait le transport avait été repéré et bloqué en Grèce par les autorités américaines. Il a fini par repartir vers sa destination finale sur une décision de la justice grecque. Les péripéties de ce tanker ne sont que la partie émergée de ces ventes occultes.