Le Chef de l'État russe a assisté au Congrès des jeunes scientifiques à Sochi, en Russie, ce 1er décembre. Vladimir Poutine a dénoncé la «ligne destructrice» de l'Occident sur l'Ukraine et a refusé les conditions du président américain Joe Biden qui souhaite le retrait des troupes russes en Ukraine, la première ministre Sanna Marin dit que l'Europe n'est «pas assez forte», ect.
Omondo News fait le point sur l'offensive russe en Ukraine ce vendredi 2 décembre. Poutine juge «inévitable» de frapper l'infrastructure ukrainienne. C'est ainsi qu'il a justifié ce jour les attaques qui ont ravagé, juste à l'arrivée de l'hiver, l'infrastructure énergétique ukrainienne, laissant des millions de civils dans le noir et le froid. Pendant une discussion avec le Chancelier allemand, «Il a été souligné que les forces armées russes ont longtemps évité les bombardements de missiles de haute précision sur certaines cibles en Ukraine, cependant de pareilles mesures sont devenues nécessaires et inévitables face aux attaques provocatrices de Kiev», a affirmé le Kremlin dans un communiqué, résumant les propos de Vladimir Poutine. D'après le président russe, Kiev est responsable des explosions qui ont ravagé en partie le pont de Crimée et d'autres installations russes et par conséquent, Moscou est dans son droit en frappant les infrastructures énergétiques de l'Ukraine, quitte à laisser dans le froid et le noir la population civile. Sur le fond, Olaf Scholz et Vladimir Poutine n'ont donc pu que constater leur désaccord. Selon le communiqué du Kremlin, Vladimir Poutine a, à contrario pointé la position «destructrice» de l'Occident dont le soutien politique, financier et militaire occidental incite pour lui Kiev à refuter «l'idée de toute négociation». Pour achever notre propos, Poutine a appelé Scholz «à revoir son approche».