L’Allemagne a indiqué mercredi qu’elle enverrait « la dernière semaine de mars » en Ukraine « un demi-bataillon » de chars Leopard 2, soit une quinzaine de blindés, au moment où les alliés de l’Otan peinent à rassembler les chars promis à Kiev.
L’Ukraine devrait par ailleurs recevoir « dans les prochains mois » au moins 100 chars Leopard 1 A5, des modèles anciens remis à neuf, ont indiqué en début février les ministres de la Défense de l’Allemagne, des Pays-Bas et du Danemark. Le président français, Emmanuel Macron et le chef de la diplomatie chinoise Wang Yi ont exprimé mercredi, lors d’une rencontre à Paris, « le même objectif de contribuer à la paix » en Ukraine « dans le respect du droit international ».
L’Elysée ne cache pas son espoir de voir Pékin, partenaire important de Moscou qui n’a pas condamné l’invasion russe, faire pression sur la Russie pour qu’elle revienne à la « table des négociations ». La pression militaire russe est de plus en plus forte dans les régions de Lougansk et de Donetsk, où les soldats luttent « pour chaque mètre de terre ukrainienne », selon Volodymyr Zelensky.
La ville de Bakhmout est l’épicentre des affrontements depuis plusieurs mois mais les soldats ukrainiens tiennent « fermement » leurs positions. L’organisation paramilitaire russe Wagner est en première ligne dans cette bataille.