Ce lundi 5 décembre, Kiev a subi une sixième frappe massive sur ses infrastructures énergétiques. Environ 70 missiles de croisière ont été lancés par l’armée russe en direction de son territoire, depuis la mer Noire, la mer Caspienne, cependant également le territoire de la Fédération de Russie. Des bombardements qui ont été en partie neutralisés par la défense anti-aérienne de l’armée ukrainienne. Mais, beaucoup de projectiles se sont abattus sur leurs cibles, faisant quatre morts, d'après un premier bilan, et aggravant encore la situation sur le front énergétique dans la capitale et dans tout le pays, frappé par de nouvelles coupures électriques. Hier mardi 6 décembre, la situation serait bien pire, mais elle est toutefois très délicate, a raconté Stéphane Siohan, correspondant de RFI à Kiev. Pourquoi ? Parce que d'après les autorités ukrainiennes, la défense anti-aérienne a intercepté 60 des 70 missiles qui ont été tirés ce jour sur le pays, ce qui est considérable, mais cela veut aussi dire que des cibles ont été touchées, particulièrement dans la région de Kiev, de Vynnytsia au centre du pays et dans la ville d’Odessa. Lundi à l'après-midi, l’opérateur public d’électricité UkrEnergo, a procédé dans de nombreuses régions à des coupures d’urgence pour stabiliser le réseau et pour maintenir un équilibre entre la production et la consommation d’électricité.
Plongée dans un froid polaire, l'Ukraine répare ses installations énergétiques après une attaque russe
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