La convention républicaine de Milwaukee et le choix de James David Vance comme colistier de Donald Trump soulèvent de sérieuses préoccupations en Ukraine quant au soutien futur des États-Unis.
Des nouveaux patrons américains peu intéressés par la guerre en Ukraine
Le choix de James David Vance comme potentiel vice-président envoie un message clair à Kiev. Vance a multiplié les déclarations désinvoltes et méprisantes concernant l'Ukraine, affirmant notamment : "Je ne me soucie pas vraiment de ce qui arrive à l'Ukraine d'une manière ou d'une autre". Cette position tranche nettement avec le soutien affiché jusqu'ici par l'administration Biden.
Vance, une figure pro-Poutine
Le jeune sénateur de l'Ohio s'est opposé au versement de nouvelles tranches d'aide militaire à l'Ukraine, jugeant "fantaisiste" l'objectif ukrainien de reconquérir les territoires perdus. Il a également entretenu des rumeurs de détournements massifs de l'aide américaine, malgré les démentis. Sa position semble clairement alignée sur celle du Kremlin.
Trump, la grande inconnue
Bien que la politique étrangère serait in fine décidée par Trump en cas de victoire, le choix de Vance comme colistier conforte une tendance isolationniste au sein du parti républicain. Trump lui-même a souvent exprimé son admiration pour Poutine, laissant planer le doute sur sa position future concernant le conflit ukrainien. Ces développements politiques aux États-Unis inquiètent fortement les autorités ukrainiennes, qui craignent un affaiblissement crucial du soutien américain dans leur lutte existentielle contre l'agression russe. L'issue de l'élection présidentielle américaine pourrait avoir des conséquences majeures sur l'avenir du conflit en Ukraine.