L'armée burkinabè a donné un délais de deux semaines, soit 14 jours aux populations de deux zones d'intérêt militaires situées dans le nord et l'est du pays où toute "présence humaine" serait interdite. Une décision prise au vu de l'imminence des opérations militaires anti-groupe armés terroristes qui permettra à l'armée de lutter contre les violences jihadistes meurtrières. Selon le lieutenant-colonel Yves Didier Bamouni, en prélude aux opérations anti-jihadistes, un dispositif humanitaire et sécuritaire sera mis en place pour recevoir les populations conviées à quitter les deux zones d'intérêt militaire.