Le parlement équatorien à une chambre doit se réunir ce jour à la demande des députés qui soutiennent l’ancien président socialiste Rafael Correa, pour débattre d’une procédure de destitution du dirigeant conservateur Guillermo Lasso, déposée par l’opposition suite aux deux semaines de manifestations violentes des indigènes contre le coût élevé de la vie dans le pays. L’opposition majoritaire rend le chef de l’Etat responsable de la grave crise politique à laquelle fait face le pays depuis le 13 juin date du début des manifestations. Lasso doit s’exprimer devant les parlementaires qui auront après les débats, 72 heures pour procéder au vote. Une majorité de 92 voix sur 137 est nécessaire pour l’adoption de la procédure de destitution.