Le président français a gagné la bataille pour un second quinquennat à l’Elysée avec 58,5% de votes et un taux d’abstention de 28% qui démontre au demeurant la cassure existante au sein de la population française. C’est le taux le plus élevé d’abstention depuis 1969 et la preuve selon les observateurs de la scène politique de l’échec politique historique de la performance politique du chef d’Etat réélu pour une seconde mandature, qui est devenu président pour la première fois à moins de 40 ans. Sa promesse de 2017 de s’engager pour que l’on ne puisse plus voter pour l’extrême n’a pas été respectée car c’est à une candidate de l’Extrême-droite qu’il a fait face et elle a progressé de 7points. Un fait qui montre à suffisance la montée de l’Extrême-Droite. Le 27 avril les résultats vont être proclamés par le Conseil constitutionnel, l’agenda post-résultats prévoit également l’investiture entre le 27 avril et le 13 mai date officielle de la fin du mandat de Macron, ainsi que la démission comme le veut la tradition du gouvernement annoncé pendant l’entre-deux-tours par Jean Castex premier ministre et allié du président.