Mercredi 25 mai, le gouvernement s'est dit prêt à faire juger l'ancien président gambien Yayah Jammeh. Selon le gouvernement, les crimes présumés commis dans le pays sous le régime de l'ex-chef d'État parmi lesquels figurent les violations graves des droits de l'Homme et la mort d'environ 240 à 250 personnes ne resteront pas impunis. Le ministre gambien de la justice Daouda Diallo a précisé qu'un parquet spécial sera créé et un tribunal spécial également au sein de la justice gambienne pour mener les poursuites contre les inculpés. D'après le rapport de la commission vérité et réconciliation, soixante dix personnes pourraient être poursuivies et la plupart occuperaient encore des fonctions au sein de l'administration publique.