Umaro Sissoco Embalo le chef d’Etat bissau-guinéen a annoncé lundi la dissolution du parlement. Sa décision a été prise selon lui après avoir entendu le président de l’Assemblée nationale, les partis représentés au parlement et le conseil d’Etat. Le dirigeant a invoqué des divergences persistantes ne pouvant être résolues avec le parlement qui serait de son point de vue devenu un lieu de guérilla politique et de complot. Selon un décret présidentiel le parlement est accusé d’avoir protégé des députés mis en cause dans des affaires de corruption et d’avoir refusé de se soumettre au contrôle de ses comptes. Autres divergences qui ont motivé la décision du dirigeant la révision de la Constitution, ou encore l’annonce de la Cédéao de l’envoi d’une force de stabilisation suite aux troubles du 1erfévrier qualifiés par les autorités de nouvelle tentative de coup d’Etat. Le président Umaro entend ainsi redonner la parole aux Bissau-Guinéens afin qu’ils puissent choisir eux-mêmes le parlement qu’ils veulent avoir. En attendant des élections législatives anticipées ont été fixé au 18 décembre prochain.