Le ministère de la santé a indiqué jeudi que des centaines de jeunes filles ont été internées après avoir reçu le vaccin diphtérie-tétanos dans leurs établissements scolaires à Bata la capitale économique. Aucun cas de décès ni cas grave n’a cependant encore été signalé à ce stade. Elles souffrent pour le moment d’étourdissement, d’agitation, de faiblesse, de maux de tête et de douleur dans les bras selon les informations fournies par le vice-ministre de la santé Mitoha Ondo’o Ayekaba dans le communiqué lu à la télévision nationale. 99 d’entre elles avaient pris le vaccin entre le 16 et le 18. Le lendemain 223 cas ont été recensés dont 190 vaccinés et 33 non vaccinés qui présentent les mêmes symptômes. L’hypothèse d’une réaction hystérique collective a été retenue par le ministère de la santé pour expliquer le phénomène. En attendant, un groupe d’expert de l’OMS est attendu dans les jours prochains pour procéder à l’analyse des lots de vaccins utilisés afin de faire le lien avec les hospitalisations.