Elles sont issues du collectif des mères qui ont perdu leurs enfants aux mains de la police. Jeudi elles ont marché dans le centre-ville de la capitale Nairobi pour dénoncer l’impunité des actes de brutalités de la police et alerter sur les risques de violence alors que l’élection présidentielle qui doit se tenir le 9 août approche à grands pas. Dans leur mémoire le souvenir des événements tragiques qui avaient suivi le scrutin de 2007. Plus de 1000 personnes avaient été tuées. Le collectif milite pour éviter au scénario de se reproduire et demande que justice soit faite pour les victimes brutalisées. Le cortège d’une centaine de personnes a marché jusqu’à la Cour suprême pour déposer des requêtes.