La Cour pénale internationale a annoncé mercredi la mort de Mahmoud Mustafa Busayf un commandant miliaire soupçonné de crimes de guerre et la fin des procédures à son encontre. Cette décision intervient un an après des informations selon lesquelles Mahmoud, lieutenant du maréchal Haftar homme fort de l’Est du pays avait été abattu par des hommes armés jusqu’ici non identifiés. Dans un communiqué la CPI a indiqué que les poursuites engagées contre lui doivent être closes sans toutefois révéler les causes de son décès. Il était visé pars deux mandats d’arrêt dont le premier avait été lancé par la Cour en août 2017 après son rôle dans l’exécution sommaire de 33 personnes l’année précédente dans la région de Benghazi. Et depuis juillet 2018 il était visé par un second mandat pour crime de guerre en raison d’accusations d’exécution par balles de dix personnes devant une mosquée en janvier de la même année.