Le gouvernement a fait état lundi de 135 civils morts au cours d’événements qui ont eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche, alors que des informations alarmantes à ce sujet proliféraient sur les réseaux-sociaux. Le massacre attribué à des hommes armés affiliés à Al-Qaïda a été mené à Dillassagou et dans deux localités environnante de Bankass situé dans le centre du pays, l’un des principaux foyers de la violence dans le Sahel depuis des années. La zone selon des sources locales avait été il y a deux semaines le théâtre d’opérations militaires qui ont conduit à des accrochages avec les djihadistes. Ces derniers seraient revenus après le départ de l’armée pour se venger sur les populations. Le chef de la junte au pouvoir le colonel Assimi Goïta a décrété trois jours de deuil national