Selon les initiateurs environ 300 personnes dont plusieurs jeunes ont manifesté mardi 10 mai à Bamako pour réclamer la levée des sanctions contre leur pays et le retour à l'ordre constitutionnel. Lors de la manifestation, le porte parole du mouvement "sauvons le Mali- Dokera" Mamedy Dioula Dramé a affirmé que les militaires ont fait tout ce qui devait être fait pour reconquérir la souveraineté du pays mais que la souffrance a des limites. Le 9 janvier, les États ouest-africains ont pris une série de mesures économiques et diplomatiques à l'encontre du Mali pour sanctionner l'intention de la junte de se maintenir au pouvoir après deux putsch en août 2020 puis en mai 2021. La junte a opté pour une transition de deux ans alors que la communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest demande à Bamako d'organiser des élections en 16 mois maximum.