La police ougandaise a fait le point jeudi sur ses investigations, deux jours après le double attentat kamikaze de Kampala. Des attaques revendiquées par le groupe État islamique mais dont la police locale soupçonne les ADF, un groupe de rebelles musulmans ougandais, d'en être les auteurs.
Quatre membres présumés des ADF auraient été tués lors d'une fusillade à Ntoroko, dans l'ouest du pays, près de la frontière congolaise. Un cinquième suspect aurait été abattu en périphérie de Kampala alors qu'il tentait d'échapper à son arrestation : il s'agirait d'un chef musulman qui aurait joué, selon la police, un rôle dans le regain des ADF dans la capitale.