Les premières familles Maasaï ont quitté le 16 juin la réserve de Ngorongoro dans le cadre d'un programme dit de "relocalisation volontaire" lancé par le gouvernement tanzanien mais qualifié d' "expulsions" par les défenseurs des droits de l'homme. Selon le préfet de la région d'Arusha, John Mongella, c'est environ une vingtaine de familles qui sont parties jeudi de Ngorongoro. Depuis plusieurs années, les Maasaï accusent les autorités tanzaniennes de vouloir les expulser de leurs zones d'habitat historique pour les transformer en zones de safari ou de chasse privée.