Les six leaders avaient été interpelés suite à une marche contre la politique française dans le pays le 14 mai dernier. Leur procès délocalisé à Moussoro vers le nord de la capitale par le parquet du tribunal de première instance pour des raisons de sécurité débute ce lundi. Selon les sources leurs avocats ont prévu de boycotter l’audience en n’assistant pas au procès car ils dénoncent une procédure illégale de délocalisation. L’Union des syndicats de la société civile et de nombreuses associations qui font pression sur le gouvernement ont pour leur part promis de durcir leur position si ces militants ne sont pas simplement relâchés.