Après avoir annoncé la suspension de leur participation aux pourparlers lundi au cours d’une conférence de presse à Doha, les mouvements politico-militaires tchadiens ont dénoncé les manœuvres de déstabilisation et l’agenda du 20 août choisi par le gouvernement pour un nouveau dialogue de paix. La date aurait été prise sans leur consultation préalable et est intervenue 24 heures après l’annonce par l’administration du président de transition Mahamat Idriss Deby Itno. Selon les trois groupes reconnus que sont Rome, Doha, et Qatar la suspension du pré-dialogue a pour but de donner une vraie chance à la paix et pour faire redémarrer les discussions sur de bonnes bases. Le nouveau dialogue prévu en août va ouvrir la voie aux élections.