Le dirigeant tunisien a fait publier dans la nuit de vendredi à samedi une version du projet de loi très controversé qui continue de lui accorder de larges pouvoirs. Il va être soumis à un référendum le 25 mai. Seulement deux articles y ont été modifiés ; l’un évoque la place de l’Islam et l’autre les droits et les libertés. Dans le chapitre 5 de la nouvelle Constitution, le chef de l’Etat a ajouté « au sein d’un système démocratique » dans la phrase « la Tunisie fait partie de la communauté islamique et l’Etat doit travailler pour atteindre les objectifs de l’islam ». L’autre passage important modifié est dédié à l’article 55 sur les droits et libertés. Cette partie inquiète les partis d’opposition et les ONG car elle donne la latitude aux autorités pour limiter les libertés.