Le président tunisien s’en est pris de nouveau au système judiciaires après des soupçons de corruption et d’entrave à enquêtes. Après avoir dissout en février dernier le Conseil supérieur de la magistrature il a démis de leurs fonctions 57 juges soupçonnés d’enrichissement illicite, d’atteinte à la sécurité de l’Etat ou encore de perturbation du fonctionnement de la justice. Le décret a été publié au journal officiel dans la nuit de mercredi. Cette décision du dirigeant intervient au moment où se tiennent des procès politiques sur les assassinats en 2013 de deux leaders de gauche Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi dont un a par exemple été reporté au 4 octobre.