Kira Ben Khelifa et une autre de ses consœurs ont été limogées le 1er juin avec 56 autres de leurs collègues et font depuis l’objet d’une campagne de harcèlement sur les réseaux sociaux en raison des motifs évoqués par le président pour justifier leur révocation. Kaïs Saïed a invoqué au moment de les limoger une affaires d’adultère notamment de liaison hors mariage en 2020 pour l’une des deux dames. A l’époque la juge Keira avait confié avoir accueilli chez elle un soir un homme avec qui elle avait eu une liaison et l’épouse de celui-ci qui cherchait de son côté à prouver l’adultère de son époux avait prévenu la police. L’intervention des forces policières avait eu comme conséquences de l’obliger à se soumettre à un test de virginité. Le code pénal tunisien condamnant l’adultère à cinq ans de prison et outrage aux mœurs le président s’en est servi pour discréditer les deux femmes selon les féministes.
Tunisie : le limogeage de deux femmes juge pour outrage aux bonnes mœurs suscite l’énervement chez les féministes
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