Le ministre des Affaires étrangères turc Mevlut Cavusoglu a déclaré samedi sans préciser le motif que le pays fermait son espace aérien aux avions russes en partance pour la Syrie pour une durée de trois mois. Membre de l’Otan, depuis le début du conflit la Turquie s’efforce de faire la médiation entre Moscou et Kiev et refuse de se joindre aux sanctions des occidentaux contre la Russie dans le but de ne pas détériorer ses rapports avec le Kremlin. Principale soutien au régime de Damas depuis 2011 année du début de la guerre civile, la Russie n’a pas encore réagi à cette déclaration transmise par le chef de la diplomatie turc à son homologue russe Sergueï Lavrov qui a fait suivre le mot au président Vladimir Poutine.